En préparant ma Master Class de la semaine prochaine à Paris, je pense à la chance que j’ai de bénéficier d’un « featuring » de Laure Maurin, qui a réalisé la synthèse entre le yoga, qu’elle a enseigné pendant 15 ans, et la thérapie narrative. Sur le terreau fertile de sa riche histoire personnelle, elle a inventé une pratique nouvelle, « l’interview du corps », à laquelle elle a consacré un ouvrage paru l’année dernière (« Quand le corps raconte, la dimension corporelle dans les Pratiques Narratives », Dunod-Interéditions). 

Cette exploration de la relation entre nous et notre corps (mais du coup, qui est « nous « ?) me fait toujours penser à une merveilleuse chanson d’Anne Sylvestre, « Carcasse », qui raconte avec humour les démêlés de Anne avec son corps, l’histoire d’une complicité, d’un apprivoisement, avec parfois des reproches et des insatisfactions. J’ai eu envie de réécouter cette chanson, de revoir Anne dont la rencontre en 2018 à l’occasion de son atelier « L’écritoire » m’a profondément marqué. Et partager aussi cet émouvant moment de poésie et d’humour.