Tout a changé, sur absolument tous les plans. Je vis une vie nouvelle et inconnue, une exploration quotidienne. Sur le plan des pratiques narratives, je suis en train de découvrir le travail et l’importance de David Epston. La poésie, la fantaisie, l’irrévérence de cette approche, c’est lui. Enfin, lui et Michael White, évidemment. L’alchimie des deux. Le moment est venu où j’ai besoin d’écrire des choses, peut-être pour les faire exister, peut-être pour les confronter. « Nomade Chroniques » arrivait en fin de licence. J’aurais pu le laisser disparaître. Mais je me suis rendu compte qu’au fond, ça ne me satisfaisait pas. Qu’il était peut-être temps de reprendre un projet d’écriture. Les dragons, c’est une métaphore des histoires de problèmes. C’est une petite fille, accompagnée par une collègue, qui m’a donné l’idée. Je le raconterai peut-être un jour.