Texte d’un petit carton scotché sur une pompe de la station où je fais le plein de mon scooter. Récit très narratif. Pourquoi pas « ne sont pas acceptés », tout simplement ? Parce que « plus acceptés » raconte une histoire d’un temps lointain où le Tenancier du Gazole, magnanime et naïf, acceptait (généreusement) les paiements par chèque. Vint le jour, poursuit cette histoire, où cruellement déçu par l’injustice de la nature humaine, mauvaise payeuse par nature, il dut se résoudre –douloureusement et après mûre réflexion- à prendre la difficile décision qui s’imposait. Finis les chèques, vive la Carte Visa Premier. C’est toute cette histoire qui est racontée dans ce « plus » au lieu d’un « pas », avec une suggestion identitaire sur la bonne volonté déçue du Taulier des Pompes, mec sympa et de bonne foi, et la culpabilité de ces salauds de clients. Ce sont eux le problème. C’est leur faute à ces cochons-là si la Maison Pétrole n’accepte plus les chèques. Bien fait pour leur gueule.
« LES CHÈQUES NE SONT PLUS ACCEPTÉS »
12 jeudi Juin 2014
Posted in On the road
Même Mac Do Perpignan Nord « n’accepte plus les chèques et chèques postaux ».
La liste s’allonge, de plus en plus de commerçants les refusent.
Je ne suis pas une fan de cet endroit, mais le Mac Café n’est pas trop mal quand on ne trouve pas mieux sur sa route 🙂
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Pierre, tu oublies le tiers caché: le banquier! C’est cet horrible personnage, au grand dam de ton ami pétrolier et de ton copain consommateur de pétrole, qui rejette les chèques !
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Tout est toujours dans la nuanceâ¦.
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J’adore cette petite fable urbaine toute en sous-entendus…Dommage que dans « chèque » n’entre pas le check. Au moins on saurait à qui on a affaire:)
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Quelle est la suite de cette histoire ?
« Le liquide n’est plus accepté …. » car avant nous étions généreux et vous étiez libres…
Consommateurs de tous pays, unissons-nous contre la carte bleue !
Pour ne pas laisser l’histoire dominante nous définir comme des informations et toucher les droits de vendeur.
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Qui pense aux chèques ? Aux chèques qui se racontent, de carnet en carnet, le temps où il était si facile de se faire accepter… le temps où il suffisait de se pointer, avec parfois une copine carte d’identité, pour se retrouver au chaud dans le tiroir caisse ? Les chèques continuent à tenter l’aventure, se pointent désormais pour s’entendre dire « désolé mais… je crois que ça va pas être possible ! ». De quoi avoir la gueule de bois, non ?
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